Vacances d'été

Beach Boys . Fr

Par Roger Viret , le mai 23, 2019 - 35 minutes de lecture

Something Great From 68′ est le nom de la tournée estivale qui réunira Brian Wilson et The Zombies. Brian et sa bande joueront bien évidemement quelques hits mais aussi des extraits de Friends (1968) et Surf’s Up (1971). Les Zombies, au grand complet avec Rod Argent et Colin Blunstone mais aussi Chris White et Hugh Grundy, ouvriront les concerts en jouant dans son intégralité l’album Odessey & Oracle (1968). Première date à Las Vegas le 31 août et dernière à New York le 26 septembre.
Le label japonais Eternal Groove remet ça (voir ci-dessous Today! Sessions) le 26 juin : sortie de Summer Days (& Summer Nights) Sessions (EGRO-0028).
Echo In The Canyon est le titre d’un documentaire signé Andrew Slater qui sortira aux USA à la fin mai. Il se penche sur la créativité et la richesse de la scène musicale de Los Angeles durant les sixties. Brian Wilson et bien d’autres (Michelle Phillips, Jakob Dylan, Stephen Stills, David Crosby, Roger McGuinn, Jackson Browne, Fiona Apple, Cat Power, Eric Clapton et Norah Jones) sont de la partie. Bande annonce visible ici. Cerises sur le gâteau, Neil Young reprend sur la BO I Just Wasn’t Made For These Times et Fiona Apple, In My Room.
Puisqu’on parle de reprise, Chrissie Hynde (Pretenders) reprend Caroline, No sur son prochain album. Le disque, enregistré avec le Valve Bone Woe Ensemble, est composé de « covers », orientés jazz. Au menu, Brian Wilson donc, mais aussi John Coltrane, Charles Mingus, Frank Sinatra, Nick Drake, Ray Davis et même Charles Trenet (Que Reste t’Il de Nos Amours ?). Les deux premiers simples numériques, dont Caroline, No, sont en écoute sur le site de Rolling Stone, la chaîne You Tube de l’artiste et sur les plateformes de musique en ligne.
Al Jardine a bien été introduit au Rochester Music Hall Of Fame le 28 avril dernier. Vidéo sympa autour de l’événement.
Le même Al parle de la relation particulière des Beach Boys avec le regretté Hal Blaine. A lire, en anglais, sur le site du magazine Rolling Stone.
Beach Boys 60th ? Alan Jardine, encore lui, a fait allusion à des projets de réunion des Beach Boys pour célébrer leur 60e anniversaire. Que ce soit une tournée ou une émission spéciale télévisée resterait à déterminer. Rouen Dreams, le concept album de l’ami Deluxe (voir ci-dessous) est sur Bandcamp.

Rappelons que dans Les Inrockuptibles Hors-Série #95H consacré à l’année 1969, toujours en kiosque, deux pages sont consacrées à l’affaire Manson. Quelques mots également sur l’album 20/20 et le concert des Beach Boys à l’Olympia le 16 juin de cette année-là (p51).
Au sommaire du n°621 (mai 2019) de Rock & Folk : 2 pages sur Hal Blaine signées Patrick Eudeline, la rubrique Erudit Rock consacrée à Dick Dale, une chronique 4 étoiles de Rock Dreams, l’album de Jean-Emmanuel Deluxe qui, par ailleurs, invite Long Gone John, patron du label Sympathy For The Record Industry, a parler de ses disques à lui.

Rouen Dreams est le titre du nouvel album de Jean-Emmanuel Deluxe & Friends, à paraître le 12 avril prochain (Lion Productions/Martyrs Of Pop). Auteur prolifique , Les Filles de la Pop (Cocorico) et Beach Boys, un été sans fin (Atlantica) en 2018, journaliste (Rock & Folk, …), Jean-Emmanuel est également patron du label Martyrs Of Pop et, à ses heures, musicien. L’album nous propose un voyage en Californie ou plutôt, « Hollywood vu des yeux d’un dandy de province ». Helena Noguerra, April March, Bertrand Burgalat et Sean O’Hagan contribuent au disque. Et déjà, vous pouvez noter une petite merveille pop signée Kevin Coral, Lushy Life.
Pochette signée Bart Johnson.
Sur Bandcamp
Le site consacré au projet : Jean-Emmanuel Deluxe & Friends

Charlie Dontsurf | 19 mai 2019

Non contents de se produire le jeudi 27 juin 2019 sur la scène de l’Olympia parisien (places de 67,50 à 194 €), les Beach Boys de Mike Love et Bruce Johnston seront au Printemps de Pérouges la veille, le 26, au Polo Club de la Plaine de l’Ain à Saint Vulbas (01) (42 à 80 €).
La tournée Now & Then ménera nos Boys également chez nos voisins monégastes pour un dîner-spectacle à la Salle des Etoiles (Monte-Carlo) auquel pourront assister les plus fortunés d’entre-nous (203,50€)

Charlie Dontsurf | 26 janvier 2019

Echo In The Canyon est le titre d’un documentaire signé Andrew Slater qui sortira aux USA à la fin mai. Il se penche sur la créativité et la richesse de la scène musicale de Los Angeles durant les sixties. Brian Wilson et bien d’autres (Michelle Phillips, Jakob Dylan, Stephen Stills, David Crosby, Roger McGuinn, Jackson Browne, Fiona Apple, Cat Power, Eric Clapton et Norah Jones) sont de la partie. Bande annonce visible ici.
Problème de gorge pour Jeffrey Foskett, actuellement absent de la tournée des Beach Boys de Mike Love. Aucune information officielle pour le moment.
Le dossier central du prochain numéro d’ESQ (Summer 2019, #126) sera consacré à Darryl Dragon.
Un drôle de site consacré aux notes de pochettes mais pas que. Ici, celles de certains albums des Beach Boys accompagnées de chroniques et informations souvent intéressantes.
Al Jardine va être introduit au Rochester Music Hall Of Fame le 28 avril prochain.
Fool’s Day ? Il serait question d’un documentaire sur Mike Love.
God Only Knows sera le thème principal de Toy Story 4. Sortie du film le 20 juin aux Etats-Unis et le 26 en France.
La date n’est pas encore fixée mais Charlie Says, le film de Mary Harron consacré à Charles Manson, avec Matt Smith (IV) et Merritt Wever, devrait bientôt sortir sur les écrans français. La musique originale est signée Andy Paley.
Le numéro de printemps du fanzine US ESQ sera consacré à l’album 20/20.
Le groupe scandinave de jazz, Atomic reprend Pet Sounds sur son nouvel album, Pet Variations.
Mark Linett et Alan Boyd commentent la récente édition des 3 albums digitaux des Beach Boys consacrés à l’année 1968 dans une interview donnée à Rolling Stone (US).
Guy Webster, photographe auteur des photos du livret de Smile, est décédé le 5 février à l’âge de 79 ans. Il a photographié les plus grands du rock-business, notamment Brian Wilson et les Beach Boys.
Al Jardine annonce pour 2019 une édition « deluxe » en cd de son album A Postcard From California. Ce sera la 5ème édition physique de cet album après le cd-r (Amazon) de 2010, les versions cd de 2012 (Robo records aux USA et Yamaha au Japon) et enfin le vinyl de Friday Music en 2018. Vache à lait.
L’album Golden Hour de Kacey Musgraves, qu’on a connu accompagnant Brian Wilson, est une petite merveille de country-pop, avec juste ce qu’il faut de sucre, pas trop. Voix envoûtante.
Ils disent toujours des conneries mais ça reste amusant : 20 choses que vous ne saviez pas sur les Beach Boys.
Un étudiant canadien trouve une chanson inachevée, pour le moins, de Brian Wilson et la termine : I’m Begging You Please.
C’est le retour de notre Little Honda ! La marque japonaise propose une nouvelle version de son célèbre Cub (Honda Super Cub).
Puisque ça roule pour nous, voici l’histoire de la Little Deuce Coupe.
Quatre roues encore avec ces 8 titres des Beach Boys où il est question de bagnole.
Mark Linett et Alan Boyd interviewés par Rolling Stone au sujet des récentes compilations numériques Wake The World et I Can Hear Music.

… est le titre d’un nouveau documentaire consacré à Brian Wilson qui devrait sortir en 2019 aux Etats-Unis. Il est signé Brent … Wilson. Il est construit sur 90 heures d’images nouvelles ou inédites. Une inteview conduite par Jason Fine, du magazine Rolling Stone, en est l’épicentre. Conduite, c’est le moment de le dire puisqu’elle a été réalisée au volant d’une voiture, au long de trajets de plus de 8 heures sur les routes californiennes, d’où le titre. Des interviews, Bruce Springsteen, Elton John, Jim James ou encore Bob Gaudio alimentent le propos. Le film serait centré sur la résurgence de Brian Wilson et sa carrière solo au cours des 20 dernières années. Les producteurs exécutifs sont Brian Wilson, Melinda Wilson et Jason Fine. Date exacte de sortie inconnue.

Charlie Dontsurf | 31 mars 2019

Les décès se ramassent à la pelle en ce mois de mars 2019.
Après Hal Blaine le 11 mars dernier, Dick Dale est décédé le 17, à 81 ans. Né Richard Anthony Mansour le 4 mai 1937 à Boston, il est le pionnier de la Surf Music et est reconnu comme le King Of The Surf Guitar, nom de son deuxième album paru en 1963. Le premier Surfers’ Choice (Dick Dale & The Del-Tones) est sorti en 1962. La même année, il a rendu internationalement célèbre le titre Misirlou, devenu un indispensable de la musique surf. Ce titre et Let’s Go Trippin’, l’une des premières surf-songs signée Dick Dale en 1960, ont été repris par les Beach Boys sur l’album Surfin’ USA.
Brian Wilson, lui rendant hommage, a reconnu que son jeu de guitare avait eu une énorme influence sur les Beach Boys. Dick Dale lui même le définissait ainsi : « un style de staccato de mitrailleuse lourde » en référence à « la puissance de Mère nature, de notre terre et de notre océan ».
Let’s Go Surfin’, Dick !

Charlie Dontsurf | 24 mars 2019

Agé de 90 ans, Hal Blaine, le fantastique batteur, né Harold Simon Belsky, s’est éteint lundi 11 mars. Membre et leader de la Wrecking Crew, il aurait participé à plus de 35 000 sessions d’enregistrement et on entendrait sa batterie sur au moins 6 000 singles ! On le trouve sur les disques de Frank Sinatra, Simon & Garfunkel, The Mamas & The Papas, Fith Dimension ou sur les productions signées Phil Spector. Et bien sûr, avec les Beach Boys : Help Me Rhonda, California Girls, Good Vibrations, I Get Around, Darlin’, l’album Pet Sounds, les Smile Sessions ou encore Palisades Park de 15 Big Ones et combien d’autres. Il avait été introduit au Rock’n Roll Hall Of Fame en 2000. Al Jardine raconte dans une courte interview ses souvenirs pour Rolling Stone.
Nous ne pouvons que conseiller l’excellent documentaire The Wrecking Crew! (2015) signé par Denny Tedesco.

Charlie Dontsurf | 13 mars 2019

Le Record Store Day 2019, le 13 avril prochain, nous proposera une nouvelle version d’Holy Man, le titre de Dennis Wilson enregistré en 1977 mais resté inachevé. En 2008, à l’occasion de la réédition de Pacific Ocean Blue, Taylor Hawkins (Foo Fighters) ajoutait des paroles et posait son chant sur le titre. Les ex-Queen Brian May (guitare) et Roger Taylor (batterie) contribuaient à leur tour au morceau mais cette version n’était alors pas éditée. Elle voit le jour 11 ans après. Nous sommes tout de suite plus inquiet. Peut être à tort. Cette version figurera sur un simple exclusif à ce RSD, tiré à 3000 exemplaires (Legacy Sony), que nous serons plusieurs à chasser ardemment. La face B présentera la version instrumentale de Dennis, également présente sur la réédition de 2008.

Charlie Dontsurf | 9 mars 2019

Dans la presse #14

Dans Les Inrockuptibles Hors-Série #95H consacré à l’année 1969, deux pages sur l’affaire Manson.
Blondie Chaplin se souvient, plus ou moins bien, de son passage dans les Beach Boys dans Mojo (#293, avril 2019).

Brian Wilson joue « live in the studio » California Girls et I Get Around avec Blondie Chaplin et Nick Walusko (guitare & voix)

Charlie Dontsurf | 8 mars 2019

Le label japonais Eternal Grooves a sorti cette étrange compilation le 30 janvier dernier : The Beach Boys Today! Sessions 1964-1965 (EGRO-0021). A vrai dire, on s’attendait à une compilation de titres extraits des deux coffrets du fameux label pirate Sea Of Tunes consacrés à l’album Today!, Unsarpassed Maters Vol.7 (1964) et vol. 8 (1965). Non. En fait, il s’agit d’un disque surprenant. La source semble bien être les deux coffrets mais il apparait que le compilateur a mixé certaines pistes pour offrir d’une part un Rough Mix et d’autre part une version instrumentale « en cours de travail » des chansons proposés. Ainsi, à titre d’exemple, en plus du Rough Mix de Don’t Hurt My Little Sister, est présentée une seconde version du titre mixant les prises 4, 7 et 10. Objet pas vraiment officiel mais finalement plutôt intéressant.
Le même label a déjà sorti deux autres références signées Beach Boys : Honolulu Confidential 1967 en 2017 (EGRO-002) et Best Of Studio Sessions 1962-1965 en 2018 (EGRO-0015).

Charlie Dontsurf | 8 mars 2019

Trois courtes, voire très courtes vidéos, ont récemment fait leur apparition. La plus amusante est cette courte interview menée le 19 février 1965 par Jim McKenna pour son show « Like Young » d’une télévision canadienne à l’occasion d’un concert des Beach Boys à Montréal. A noter la présence de Glenn Campbell au sein du groupe :

La deuxième, un clip muet de 19 secondes, montrent les Beach Boys atterissant à Dallas le 16 avril 1968 en compagnie de Buffalo Springfield.
Enfin, la troisième est un reportage d’une télévision texane à l’occasion de troubles lors du concert au Texas Stadium le 31 juillet 1974. On y voit quelques secondes les Beach Boys sur scène (tournée en compagnie de Crosby, Stills, Nash & Young).

Charlie Dontsurf | 17 février 2019

Encore une de ces parutions semi-officielles de « Live FM Broadcasts » (sic), cette fois-ci sur le label dénommé Eat To The Beat. C’est un coffret 3 cds à prix tout à fait abordable (18,70 €). Pour autant, rien de bien nouveau même s’il a l’avantage de balayer la carrière des Boys en proposant des enregistrements de 1963 à 1985. Nous avons déjà parlé de ceux d’Osaka (1966), Syracuse (1971) et Philadelphia (1985) sur ce site. Les deux autres ont été maintes fois proposés en disques pirates. Il s’agit d’un concert du 19 octobre 1963 à l’Hollywood Bowling et celui du 14 mars 1964 à Burbank est connu sous le nom du Lost Concert sorti en dvd en 1998. Pochette sympa.

Charlie Dontsurf | 17 février 2019

Darryl Dragon, né le 27 août 1942, le Rumbo du single de Dennis Wilson, Sound Of Free, est décédé en ce tout début d’année 2019, le 2 janvier.
Claviériste, il a fait partie du touring band des Beach Boys entre 1967 et 1972. Il a surtout été compagnon d’écriture de Dennis Wilson ; les merveilleux Cuddle Up et Make It Good de Carl & The Passion – So Tough en 1972. L’excès d’alcool et de drogue de ce dernier les ont éloignés l’un de l’autre.
Il a connu un énorme succès avec sa femme Toni Tennille au sein du duo Captain & Tennille : le titre Love Will Keep Us Together a trusté la 1ère place des charts US en 1975. Toni Tennille a par ailleurs assuré les choeurs lors de concerts des Beach Boys au début des années 70.
Darryl Dragon souffrait depuis plusieurs années de la maladie de Parkinson.

Charlie Dontsurf | 26 janvier 2019

Grosse activité de Stephen J. McParland en ce début d’année 2019. Il relance le magazine California Music après 23 ans d’interruption sous format numérique (fichier pdf téléchargeable chez CMusic Books pour 2,40 petits US dollars). Ce premier numéro est consacré au titre Lori signé Gary Usher/Brian Wilson autour de la version enregistrée par The Easterners pour leur album Kappa Sigma Sing Along (1964).
Sur le même site, Stephen J. McParland propose également un film en deux parties sur la réunion historique de The Hondells le 11 avril 1981. La première partie est un court-métrage signé Dick Campell où nous voyons les musiciens discuter puis jouer live Younger Girl et Tequila. La deuxième partie a été filmée essentiellement le même jour par McParland lui-même (5,94 $).
Il y a également la Illuminated Edition de son livre The Wilson Project, toujours en format numérique, dont la réédition physique par Les Editions Berlot en mars 2013 est toujours disponible (en cherchant bien). Cette dernière est complétée ici d’une section nouvelle rassemblant du matériel collecté par l’auteur depuis 2013 (articles, lettres, textes, photos et autres memorabilias) (8,56 $).
Enfin pour finir, citons deux autres livres numériques du même auteur présents sur le site CMusic Books : Inception & Conception – The Beach Boys 1961 -1962, From Hite Morgan to Nick Venet dont le titre indique bien l’objet et Heads You Win – Tails I Lose consacré à la collaboration entre Gary Usher et Brian Wilson et ses Beach Boys de 1962 à 1970.

Charlie Dontsurf | 26 janvier 2019

Joey Ramone en a rêvé, Pedico l’a fait.
Le groupe de New York City a sorti il y a maintenant 2 ans un album de reprises des Beach Boys, version punk-rock. Intitulé Endless Summer, il vous aidera à passer l’hiver et attendre le retour de la vague chaude. Surfe, Marcel, surfe.
Disponible sur Bandcamp.

Charlie Dontsurf | 27 janvier 2019

Jeff McEvoy a passé une partie de ces 20 dernières années à photographier Brian Wilson et les Beach Boys. Quelques belles photos ici.
Spécialistes des compilations thématiques (English Weather, Paris In The Spring), Bob Stanley & Pete Wiggs présentent sur Ace Records, State Of The Union : The American Dream In Crisis 1967-1973. Le titre 4th Of July de nos Beach Boys est sélectionné.
Le label japonais Eternal Grooves propose dans sa collection Rock Off un Today Sessions (EGRO0021). Au menu, comme son nom l’indique, versions alternatives ou en cours d’enregistrement des titres de l’album. Guess I’m Dumb et All Dressed Up For School figurent également sur ce cd. Probablement rien d’inédit mais bref livret, en japonais, resituant la musique dans le contexte local. Sortie au Japon le 30 janvier 2019.
ESQ sort un numéro numérique, format pdf téléchargeable gratuitement, consacré au « Making Of » de Reason For The Season, le récent album de Noël de Mike Love.
Indispensable n°124 d’Endless Summer Quarterly consacré essentiellement au 30ème anniversaire du premier album solo de Brian Wilson. Interviews de Lenny Waronker, Seymour Stein, Andy Paley, Russ Titelman, Mark Linett et David Leaf. Vous saurez tout sur les coulisses de l’albumb et la présence envahissante du Dr Eugène Landy.
C’est le label Friday Music qui s’est chargé de l’édition vinyle de l’album d’Al Jardine, A Postcard From California, parue à l’occasion du Black Friday (23 novembre 2018). 1000 exemplaires, vinyle bleu 180gr et carte-postale signée par Al. A noter que les deux titres bonus qui figuraient sur la version cd ne sont pas repris sur le vinyle.

Comme l’an dernier avec 1967, Capitol Records met sur le marché une cargaison de morceaux enregistrés en public durant l’année 1968. 114 titres, majoritairement inédits, enregistrés pendant la tournée américaine estivale et celle européenne hivernale. Les titres européens sont tous issus des concerts londoniens des 1er et 8 décembre. Aux Etats-Unis, les shows de Chicago, Fargo, Waterloo, Lincoln et Phoenix sont captés entre les 5 et 16 juillet.
Rappelons que les concerts du 8 décembre au Finsbury Park avaient fait l’objet de l’album Live In London en 1970.
Le site américain The Second Disc présente la liste complète des titres disponibles.
Pour le moment en tout cas, le disque numérique n’est téléchargeable qu’aux Etats-Unis. L’écoute en streaming est possible, elle, dans le monde entier, par exemple sur Deezer ou Spotify.
N’en jetez plus, la hotte est pleine.

Charlie Dontsurf | 16 décembre 2018

Comme tous les ans dorénavant, les fans des Beach Boys ont eu droit à leur lot de fichiers numériques inédits le 7 décembre dernier : Wake The World – The Friends Sessions et I Can Hear Music – The 20/20 Sessions.
En 1968, les Beach Boys enregistrent deux albums. D’un côté, le calme et apaisé Friends est imprégné de Méditation Transcendentale alors en vogue au sein du groupe. C’est l’un des plus beaux albums du groupe, souvent cité parmi les favoris des fans. Son manque de succès est cruel. Faut-il citer les superbes Friends, Wake The World, Be Here In The Morning ou encore les débuts de Dennis WIlson à la composition, Be Still et Little Bird ? De l’autre, un album plus énergique, 20/20 qui sortira l’année suivante, avec son hit nostalgique Do It Again (#20 au Billboard), des titres comme Time To Get Alone ou deux splendides rescapés de Smile, Our Prayer et Cabinessence.
Comme d’habitude, doit-on dire maintenant, demos, prises et mixages alternatifs, pistes instrumentales ou versions a-capella alternent avec des inédits. 72 titres sont proposés en tout dans ces deux réalisations. Peut être plus qu’à l’accoutumée, le fan a l’impression d’entrer en studio avec les Beach Boys. Cette fois également, les inédits ou titres vraiment rares sont en nombre. Bien sûr, il s’agit souvent de morceaux « en cours d’élaboration », pas toujours terminés ou complétés. Mais quel bonheur que ces chansons principalement signées Brian ou Dennis. Le détail de tout ça figure sur les fichiers pdf ci-dessous.
Autre bonheur, cette année, les deux albums sont disponibles en Europe en version digitale, y compris en hi-fi chez Qobuzz, ou en streaming (Deezer, Spotify).
Vraiment, 1968 est un superbe millésime pour les Beach Boys.

Wake The World – The Friends Sessions
I Can Hear Music – The 20/20 Sessions

Charlie Dontsurf | 9 décembre 2018

Stephen J. McParland édite en ebook Surf & Hot Rod Music Chronicles initialement paru en version papier en juin 2001 sous le titre Bull Sesions With The Big Daddy.
Cette réédition s’accompagne d’une grosse révision puisque le volume passe de 120 à 340 pages.
Basé sur des interviews des acteurs de l’époque, le livre est une mine d’informations, de discographies détaillées avec une iconographie très riche (plus de 3000 images et photos). Citons parmi les interviewés, mais la liste est longue, Kim Fowley, David Marks, The Honeys, Terry Melcher, Richie Podolor ou encore Nick Venet.
Le livre est proposé pour 8,34 USD (environ 7,60 €) en format pdf.

Charlie Dontsurf | 16 décembre 2018

Dans la presse #13

Dans le n°212 de Magic (Novembre-décembre 2018), longue enquête sur l’avenir de la Pop. Dans l’article de Pierre Evil introduisant le sujet, il est fortement question de Brian Wilson, Pet Sounds, Good Vibrations et des effets de l’abandon de Smile en 1967. Nous y croisons même David Thomas (Pere Ubu) clamant durant un concert parisien du début des années 90 sa passion pour l’album alors perdu.

Pour lancer la Christmas Season en musique, rien de tel que le nouvel album de JD McPherson, Socks. 11 titres originaux consacrés à l’événement. Excellent. Un futur classique.
Le Rock est mort (Vive le rock!) est le titre d’un recueil signé Vincent Brunner et Terreur Graphique. Les auteurs passent en revue et au vitriol quelques rock-stars qui, pour la plupart, auraient du s’arrêter avant de (trop) vieillir. Notre Brian est à la rubrique « sourdingues ».
Mike Love nommé pour une éventuelle entrée au Songwriters Hall Of Fame 2019.
I Am Brian Wilson, n°1 au Top 5 des Livres Musique (source Joseph Gibert, Rock & Folk n°615-novembre 2018).
« Pourquoi les Beach Boys comptent » démontre Tom Smucker dans son nouveau livre Why The Beach Boys Matter (University Of Texas Press, collection « Music Matters »).
Autre nouveauté au rayon des livres en anglais : The Beach Boys : All The Songs de Rick Swan (Wymer Publishing).
Stephen W. Desper raconte en vidéos ses sessions d’enregistrement avec les Beach Boys sur son site Study Videos. Passionnant. Attention, le site est lent à s’afficher.
Les Beach Boys de Mike Love seront sur la scène de l’Olympia de Paris le 27 juin 2019.
Le 26 octobre a paru le nouvel album de Mike Love, un disque de Noël intitulé Reason For The Season. Au programme, reprises de standard, O’ Holy Night, Jingle Bell Rock ou encore Little St Nick et titres originaux. Scott Totten a contribué à la production, notamment et surtout sur les 5 derniers titres, des versions acoustiques de « carols » traditionnels chantés par la famille Love au grand complet. Superbes versions.
En attendant un numéro spécial consacré au 30ème anniversaire du premier album solo de Brian Wilson, le dernier n° d’Endless Summer Quarterly est centré sur Kokomo. Ce qui n’oblige personne à se jeter dessus.
D’après Rock & Folk (octobre 2018), #1 au Top 5 des Livres Musique, Beach Boys : un été sans fin de l’ami Deluxe et #5, Smile, la symphonie inachevée des Beach Boys de l’ami Pottier. (Source / Gibert Joseph). Nos amis sont formidables !
Une édition vinyle de A Postcard From California, l’album solo d’Al Jardine, devrait paraître en édition limitée, avec un titre inédit, vers la fin novembre.
François Gorin parle des deux récents livres consacrés aux Beach Boys sur le site de Télérama.
Les Beach Boys réunis à nouveau ensemble ! Pour une séance de Questions/Réponses sur le Beach Boys Summer Channel de SiriusXM. Voir ci-dessous.
Au Japon, encore une nouvelle édition de Pet Sounds annoncée en CD Haute Résolution (format UHQCD et technologie MQA). Master DSD (352,8 KHz/24bit) de 2018 réalisé à partir des bandes originales.
Tired Of California – The Beach Boys’ Holland Revisited est un cours essai signé Marc Schuster consacré, comme son nom l’indique à l’album Holland (102 pages, en anglais, janvier 2018, auto-édition, impression numérique, 6,91 €)
Le numéro d’été du fanzine US Endless Summer Quarterly (#122) est essentiellement consacré à la fabrication de l’album The Beach Boys With The Royal Philharmonic Orchestra et à l’histoire du titre Do It Again
Le site Beach Boys Fan Club a changé d’adresse : il est passé de .com à .org
Jeffrey Foskett associé à Jeff Larson a sorti un nouvel album, Elua Aloha
Brian Wilson a annoncé qu’il n’était pas prêt à prendre sa retraite. En effet, avec son groupe, pas moins de trois tournées différentes sont en cours ou programmées : Pet Sounds-The Final Performances, Greatest Hits Live! et The Christmas Album Live!. Al Jardine et Blondie Chaplin sont le plus souvent de la partie
La sortie en France de l’album avec le Royal Philharmonic Orchestra est accompagnée d’une édition particulière (cd inséré dans un foureeau cartonné, voir ci-dessous) et de pub TV
Le biopic Love and Mercy fait l’objet d’une édition dans la collection Ciné Rock’N’Soul diffusée par la Fnac. Livret 72 pages signé Alain Gardinier avec 160 photos inédites (GM Editions)
Passez l’été sur le Beach Boys Summer Channel de SiriusXM ou passez votre chemin parce que c’est payant et à durée limitée !
Le 27 mai 2018, l’emission de Laurent Valero Repassez-moi l’standard sur France Musique était consacrée à God Only Knows

Charlie Dontsurf | 11 novembre 2018

Actualité chargée pour notre ami Jean-Emmanuel Deluxe. Parution le 26 octobre aux éditions Huginn & Muginn des Filles de la Pop. Il s’agit de la version française, revue et augmentée, de ses Yé-Yé Girls, livre paru il y a 5 ans aux Etats-Unis chez Feral House.
Le même jour, dans la même colllection, Maison Cocorico, chez le même éditeur paraissait Tricatel Universalis.
Vivement Noël !

Charlie Dontsurf | 3 novembre 2018

L’année 2018 a été marquée en France par la parution de deux livres bien différents consacrés à notre groupe favori, celui de Jean-Marie Pottier et celui de Jean-Emmanuel Deluxe. Et ce, sans compter sur l’édition récente de l’autobiographie de Brian Wilson par les Editions du Castor Astral.

Jean-Marie Pottier : Smile, la symphonie inachevée des Beach Boys (Le Mot Et Le Reste)

C’est une somme incroyable que vient de consacrer Jean-Marie Pottier à cet album mythique qu’est Smile, qui laisse loin derrière lui le livre trop rapidement écrit de Dominic Priore en 2005.
En plus de 200 pages, toute l’histoire de Smile est passée au peigne fin de la recherche, depuis les sessions en 66 et 67 jusqu’aux divers avatars de l’album perdu via les bootlegs puis, internet aidant, les versions diverses et variées des fans. On se perd, d’ailleurs, parfois dans les méandres de cette histoire, sans toujours voir clairement où est la ligne directrice mais, c’est aussi l’un des charmes de l’album que de susciter cette errance dans la forêt des enregistrements et de leur découverte progressive. Car c’est véritablement le livre « dont vous êtes le héros » tant on s’aperçoit en suivant pas à pas l’auteur que si Smile est aujourd’hui un album officiel sous les noms respectivement de Brian Wilson et des Beach Boys, c’est à ses fans (dont nous sommes aussi) et à leurs recherches qu’il le doit, eux qui ont finalement poussé Brian à se replonger dans des enregistrements très douloureux pour lui et Capitol à finir par en sortir officiellement les sessions.
On ne peut donc que remercier Jean-Marie Pottier de nous avoir raconté si précisément cette véritable saga et d’avoir épluché toute la littérature qui s’est écrite depuis 40 ans à propos de cet album « perdu ». A cet égard, les quelque 20 pages finales consacrées aux sources en témoignent largement. Un livre-référence, assurément.

Jean-Emmanuel Deluxe : Beach Boys, un été sans fin (Atlantica)

C’est un tout autre livre que nous propose Jean-Emmanuel Deluxe dont on connaît depuis longtemps l’intérêt pour l’œuvre des Beach Boys et de Brian Wilson, à laquelle il était, par exemple, souvent fait référence dans son Bubblegum et Sunshine Pop (Autour du Livre, 2008). Il était donc naturel qu’il commît sa propre biographie du groupe.
Loin des biographies à l’américaine, dont l’objectivité est censée se mesurer au nombre d’anecdotes inutiles qu’elles recèlent, c’est à une plongée éminemment subjective dans l’œuvre de Brian Wilson qu’il nous convie.
Toutes les étapes de la carrière du leader des Beach Boys y sont évoquées, depuis l’enfance à Hawthorne jusqu’à son dernier album studio en date, No Pier Pressure, mais l’auteur s’attarde aussi régulièrement sur des faits liés à la France et qu’on ne trouve généralement pas dans les biographies américaines : la première visite en France du groupe en 1964, leur passage dans l’émission d’Albert Reisner et leur concert à l’Olympia avec Dick Rivers qui est interviewé; le concert de soutien à l’Unicef en 1967 (page 86) ; le rôle de Michel Colombier dans Tears In The Morning sur l’album Sunflower (page 92). On peut évidemment juger ce choix finalement assez anecdotique et considérer, par exemple, que consacrer un chapitre à la rencontre entre April March et Brian lors de sessions toujours inédites, quand, dans le même temps, l’auteur passe rapidement sur certains albums officiels du groupe ou de Brian, est difficilement défendable. Pourquoi, par exemple, ne rien dire de l’album So Tough qui mériterait d’être réévalué ? Pourquoi ne pas s’attarder un peu plus sur l’hommage à Gershwin qui n’est pas un chef-d’œuvre, certes, mais aurait permis d’évoquer, par exemple, l’influence du compositeur sur Brian, de même d’ailleurs que celle des Four Freshmen dont il n’est pas question ? Pourquoi exécuter en une phrase l’hommage à Disney en n’en retenant que la chanson des 7 nains alors que le disque mérite mieux ? On a par ailleurs trop souvent l’impression également que l’auteur s’abrite derrière l’autorité de critiques qu’il juge indiscutables (Nick Kent, Domenic Priore intronisé « autorité ultime » page 165 sans que l’on sache pourquoi) plutôt que de donner son avis. Mais, que cela ne fasse pas reculer d’éventuels lecteurs, c’est aussi le charme de la subjectivité. Les livres consacrés en Français aux Beach Boys sont trop rares pour passer à côté de celui-ci, avec toutes ses qualités et ses quelques défauts.

Capitaine Bordure | 1er octobre 2018

L’excellent cru du Record Store Day 2018 n’aura fourni, pour les Beach Boys, qu’un maigre EP. Même s’il s’agit d’enregistrements officiellement inédits, on peut regretter de ne pas en avoir eu davantage. Heureusement que le mois de juin nous apportera l’extraordinaire (et je pèse mes mots) album symphonique avec le Royal Philarmonic Orchestra, le tout approuvé par Brian, désormais sourd des deux oreilles et dont André Rieu est devenu le nouveau Spector…
Mais revenons-en à cet EP. La face A est la plus intéressante : elle présente 3 des 6 (4 ou 5 selon certains auteurs*) titres joués par les Beach Boys (sans Brian) au Gala de l’Unicef à Paris le 15 décembre 1967. Restent trois belles interprétations de Barbara Ann, God Only Knows et, Noël oblige, de O Come, All Ye Faithful. Les Boys, tout de blanc vêtus (les photos présentées sur la pochette sont de 1965) sont presque au grand complet, sans Brian mais avec Bruce, ce qui fait de ces quelques titres un document assez rare. Ce Gala eut un autre intérêt : il permit aux Boys de rencontrer le Maharishi Mahesh Yogi qui séjournait alors à Paris en compagnie de John Lennon et de George Harrison, ainsi que le rapporte Mike Love dans le dernier numéro du fanzine Endless Summer Quarterly. On connaît la suite…
Face B : deux ans plus tôt, le 22 octobre 1965, les Boys avec Brian, mais sans Bruce cette fois-ci, enregistrent pour le show d’Andy Williams trois titres : Little Honda (rebaptisé Little Circle, et accompagné par le maître des lieux), Help Me Rhonda et une très belle version de Their Hearts Were Full Of Spring. Une oreille attentive aura peut-être remarqué que seules les voix sont en direct (à l’exception de la guitare de Carl)**.
(1960’s Records – REP14 – 21 avril 2018)

* 4 titres selon John Stebbins (The Beach Boys In Concert, page 98), 5 selon Keith Badman (The Beach Boys, page 207), 6 selon notre source bien informée (les 3 cités ci-dessus + Good Vibrations, Darlin’ & Merry Christmas Baby.
** Keith Badman, page 102

Capitaine Bordure | 17 mai 2018

Ken Sharp est un journaliste new yorkais. Il contribue à plusieurs magazines et a participé à quelques documentaires musicaux. Il est également l’auteur de 18 livres sur, entre autres, John Lennon, Elvis Presley, Kiss, Cheap Trick ou encore David Bowie.
Comme son nom l’indique, Dreamer, The Making of Dennis Wilson’s Pacific Ocean Blue raconte l’histoire et les coulisses de l’album solo du batteur des Beach Boys.
Ken Sharp met en avant le rôle crucial et prépondérant de James W. Guercio, l’un des premiers à croire au talent et au potentiel artistique du frère Wilson. Guercio sera toujours là, présent, pour empêcher Dennis d’abandonner le projet.
Le livre raconte les sessions et les méthodes d’enregistrement de Dennis Wilson et de son co-producteur Gregg Jakobson. Les Brother Studios sont investis en casi-permanence de mars 1976 à avril 1977. Les chansons sont d’abord tracées au piano, puis viennent la basse, les synthétiseurs (pour les cordes notamment) et enfin guitares, batteries et cuivres.
Tout un chapitre décrit titre par titre l’histoire et les anecdotes de leur enregistrement. Les participants aux sessions racontent le processus de réalisation de l’album en détail.
L’auteur met en avant la volonté de Dennis Wilson que transpirent à travers ses chansons, développées dans un style très personnel, l’océan, l’honnêteté, le travail et l’art. La relation tumultueuse qu’entretient alors le batteur avec Karen Lamm n’est pas sans conséquence sur les paroles et l’atmosphère générale du disque. Les participants interrogés parlent tous de la générosité, du grand coeur et de la sensibilité exacerbée du héros de l’histoire. A noter, une interview poignante du batteur Max Weinberg (Bruce Springsteen Band).
Un chapître est consacré aux extraits d’interview, à des articles de presse, des documents manuscrits, du matériel de promotion et des photos souvent inédites. On trouve également une excellente sessionographie signée Graig Slowinski. La réédition Legacy (Sony) est aussi documentée.
La promotion qui suit la sortie de l’album et la tournée annulée, fait qui dévaste Dennis, sont également évoquées.
Bref, Ce livre s’avèrera assez vite indispensable à tout amateur des Beach Boys et tout particulièrement de la musique de Dennis Wilson.

Pour le commander, il suffit d’aller sur le site de l’auteur, Ken Sharp (35$). Malheureusement, les frais d’envoi, 35$ également, en font une acquisition assez coûteuse.

Briton Surfer & Charlie Dontsurf | 23 décembre 2017

Anarchie chez Capitol

Il faut reconnaître que c’est un peu l’anarchie, au moins un beau maquis, dans les rééditions vinyles entreprises par Capitol Records depuis 2008. Pas facile de s’y retrouver. Nous avons néanmoins tenté mais nous ne sommes pas sûrs de notre coup. Toute information est la bienvenue.
Voilà ce que nous avons recensé (avec les pays de parution et les années de réédition entre parenthèses) :

Surfer Girl (US + UE) (2016)
Christmas Album (US) (2014)
Concert (US) (2014)
Today! (US + UE) (2009)
Summer Days (And Summer Nights) (US + UE) (2009)
Pet Sounds (US) (1999)*
Wild Honey (stéréo – mixage 2017) (US + UE) (2017)
Friends (US) (2014)
20/20 (US) (2014)
Sunflower (US) (2009)
Surf’s Up (US + UE) (2009)
Live In London (US) (avec la photo de la pochette hollandaise) (2014)
Carl & The Passions (US + UE) (2015)
In Concert (US) (2014)
Endless Summer (US) (1999)
15 Big Ones (US + UE) (2015)
Love You (US) (2014)
MIU (US + UE) (2015)
Light Album (US + UE) (2015)
Keeping The Summer Alive (US + UE) (2015)
The Beach Boys (US + UE) (2015)

* Il s’agit de la réédition de la série Capitol Vaults. Pet Sounds a été également réédité par Capitol pour le 40ème anniversaire en 2006 en édition limitée et numérotée (double album avec les versions mono et stéréo, vinyle en couleur), en 2016 pour le 50ème anniversaire avec deux éditions en simple vinyle, une mono et une stéréo et en 2018 en édition bi-colore jaune/vert à 2000 exemplaires uniquement vendue sur le site The Sound Of Vinyl US.

Charlie Dontsurf |
27 avril 2016 – màj 19 novembre 2017

Rééditions Analogue Productions : haute-gamme

Il n’y a pas que Capitol US pour les vinyles ou les japonais pour les Hybrid Stereo SACD à se lancer dans les belles rééditions du catalogue des Beach Boys.
Chez Analog Productions, une division d’Acoustic Sounds, nous pouvons même parler de travail somptueux. Nous parlons ici de Haute-Fidélité. Le but avoué chez Analog est de proposer les rééditions ultimes, qui feront sans doute le bonheur de fans freaks, hardcore et, eux-aussi, ultimes. Les vinyles sont pressés en 200 gram. Un soin tout particulier est apporté à la reproduction des pochettes. Alors, ce travail somptueux à son coût. Certains vinyles ont été aperçus à plus de 50€ chez Gibert à Paris il y a quelques mois. Il y a moyen de trouver meilleur marché via la boutique en ligne Fargo. Les SACD sont proposés à 30$ sur le site Acoustic Sounds.
Mais Analog a vraiment sorti le grand jeu. Selon les albums, le label propose une version sur Hybrid Stereo SACD incluant la version mono et stéréo, une version vinyle mono et une version vinyle stéréo, parfois la première pour certains lp.
Pour finir de nous ruiner, le label sort le 4 août 2017 des versions double-vinyle 45 tours : une mono et une stéréo de Pet Sounds et une stéréo de Surfer Girl. Rien que ça.

Disponibles :
Surfin’ Safari : vinyle mono et HS-SACD mono
Surfin’ USA : vinyle mono, vinyle stéréo et HS-SACD
Surfer Girl : vinyle mono, vinyle stéréo, double-vinyle 45tours stéréo et HS-SACD
Little Deuce Coupe : vinyle mono, vinyle stéréo et HS-SACD
Shut Down Vol. 2 : vinyle mono, vinyle stéréo et HS-SACD
All Summer Long : vinyle mono, vinyle stéréo et HS-SACD
Today! : vinyle mono, vinyle stéréo* et HS-SACD
Summer Days (And Summer Nights) : vinyle mono, vinyle stéréo* et HS-SACD
Party! : vinyle mono, vinyle stéréo* et HS-SACD
Pet Sounds : vinyle mono, vinyle stéréo, double-vinyle 45tours mono, double-vinyle 45tours stéréo et HS-SACD
Smiley Smile : vinyle mono, vinyle stéréo* et HS-SACD
Sunflower : vinyle stéréo et HS-SACD stéréo
Surf’s Up : vinyle stéréo et HS-SACD stéréo
Holland : vinyle stéréo et HS-SACD stéréo

Le label n’annonce pas la rééditions des autres albums des Beach Boys. Ce qui est bien dommage, notamment pour Friends ou encore Wild Honey.

* indique une première édition stéréo en vinyle. La version originale de Smiley Smile marquée « stéréo », préfixe ST sur la pochette, est en fait une version « pseudo-améliorée », un procédé utilisé dans ces années-là par Capitol pour créer un faux effet stéréo.
Les Hybrid Stereo SACD proposent les versions mono et stéréo sauf mention contraire
Les éditions de Holland proposent bien évidemment l’EP Mount Vernon And Fairway (A Fairy Tale) ainsi que le le titre écarté à l’époque, We Got Love (voir à ce sujet le coin du collectionneur sur notre page consacré à l’album). Dans l’édition vinyle, ce titre se trouve en fin de première face du maxi 30 cm où se trouve également Mount Vernon mais, attention, il n’est indiqué ni sur la pochette, ni sur l’étiquette centrale du disque. En face b, on trouve la version 45 tours de Sail On Sailor. Elle n’est pas présente sur le HS-SACD.

Charlie Dontsurf |
1er mars 2015, màj 18 juillet 2017


Roger Viret

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