Vacances au ski

Les forfaits controversés qui pourraient faire ou défaire les vacances au ski

Par Roger Viret , le décembre 14, 2021 - 3 minutes de lecture

Bien qu’ils puissent augmenter les coûts de personnel, de nombreux gestionnaires reconnaissent que les laissez-passer verts offrent également des avantages importants, selon Theodore Georgiadis. En tant que directeur de l’alimentation et des boissons de l’hôtel Farinet à Verbier, en Suisse, il a peu de sympathie pour les réfractaires aux laissez-passer verts à Zermatt. «En Suisse, on nous a essentiellement donné le choix», explique-t-il. «Nous pourrions soit utiliser le pass vert et donner accès au bâtiment sans restrictions, soit autoriser les personnes sans pass vert à entrer, mais cela signifierait qu’il devrait y avoir des restrictions une fois à l’intérieur – comme quatre personnes par table , fermetures anticipées et masques en tout temps sauf si vous mangez ».

Pour le Farinet, qui comprend une discothèque et un bar après-ski réputé pour ses concerts, il dit que c’était une évidence. « Nos clients étaient normalement debout et dansaient tout le temps », explique Georgiadis. « Si nous étions limités aux personnes assises, nous perdrions beaucoup plus d’argent que ce que nous perdons en employant des personnes supplémentaires à la porte pour vérifier les laissez-passer verts ». Il reconnaît que la vérification des laissez-passer peut signifier «un peu de file d’attente», mais dit que cela est plus susceptible d’être causé par des personnes qui se disputent avec la politique, plutôt que les vérifications elles-mêmes. « Il y a certainement des gens qui ont des opinions bien arrêtées à ce sujet », dit-il, « [and] cette nous fera perdre du temps à la porte, mais c’est 2021 pour vous ». Mais dans l’ensemble, explique-t-il, « pour nous, c’est une bonne chose que nous ayons pu utiliser le pass vert. Les gens ont hâte de revenir ici. Nous nous préparons à faire le « full send » pour l’hiver ».

Debbie Wilmsen, porte-parole du festival français Tomorrowland Winter, qui devrait être le plus grand rassemblement de masse dans les Alpes toute la saison, convient que les cols promettent plus de positifs que de négatifs. Fin mars, Tomorrowland, qui vient de faire salle comble, accueillera 18 000 fêtards à l’Alpe d’Huez. Vérifier les informations d’identification de chacun peut sembler une tâche ardue, mais Wilmsen explique que « nous ne considérons en fait pas cela comme quelque chose de difficile à mettre en œuvre. On fait déjà beaucoup de contrôle à l’entrée, et on aimerait vraiment que les gens se rassemblent sans masques », dit-elle.

La clé, selon Wilmsen, sera d’être averti à l’avance des modifications imminentes de la réglementation. Parce que les règles françaises stipulent déjà que les laissez-passer verts sont requis pour les grands événements, explique-t-elle, tous leurs détenteurs de billets ont été informés à quoi s’attendre. Mais loin d’être un obstacle, Wilsen considère le pass vert comme « un outil vraiment utile pour faire vivre aux gens une expérience comme avant ». C’est, pense-t-elle, quelque chose « qui nous a vraiment manqué ».


Roger Viret